Quand on pense à un pêcheur, on imagine quelqu’un qui, assis dans une barque ou sur le bord d’une rivière, voire debout au milieu de l’eau qui lui monte jusqu’aux genoux, tente d’attraper le plus de poissons possible. Or ce n’est pas véritablement comme cela que cela se passe. Bien sûr il existe des pêcheurs à la mouche qui marchent dans l’eau et des pêcheurs à la ligne qui passent des journées à attendre que le poisson morde à l’hameçon, mais ses passionnés ne sont pas simplement des personnes qui prélèvent des animaux à la nature. Il y a un rapport bien plus fusionnel entre eux et l’environnement dans lequel ils s’adonnent à leur passion.
Le respect des populations de poisson
Un pêcheur qui se respecte est une personne qui va faire attention à ce qu’il fait quand il va pêcher. D’abord il met un point d’honneur à ne pas souiller les eaux avec les résidus de ses repas, il ne jette pas ses mégots à la rivière… bref il fait très attention à ce qui l’entoure. C’est une question d’équilibre logique : on n’abîme pas volontairement ce qui nous permet de nous détendre ! D’ailleurs les pêcheurs sont aussi très vigilants à ne pas prélever du poisson quand il n’y en a que peu, c’est un principe. C’est pour les y aider que la Fédération Chasse Sous-Marine Passion a mis en place le carnet de pêche, dans lequel ils recensent les poissons qu’ils ont pêchés et sur lequel leur sont indiqués les quotas à respecter.
Un équilibre très important
Le fait de ne pas prélever de spécimens d’une population qui a eu du mal à se reproduire agit positivement de deux façons : d’abord on permet à ces poissons de pouvoir se reproduire l’année suivante mais aussi on évite qu’une population disparaisse et que cela n’ait un effet sur tout l’écosystème environnant. Qui doutait que les pêcheurs étaient avant tout de grands écologistes ?